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GLORIA VISERAS, 

FORMER OLYMPIC GYMNAST

'Il a abusé de moi de 12 à 15 ans dans le gymnase, dans la voiture, à l'hôtel, toujours dans des endroits où il avait un accès total et incontrôlé. Jusqu'au jour où, à 15 ans, je suis arrivée en larmes à la voiture de mon père, qui est allé le chercher dans les vestiaires. Il ne m'a pas laissé y retourner. Comme le disait Marilyn Monroe, "Il est plus facile de sourire que d'expliquer pourquoi je suis si triste."

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RACHEL DENHOLLANDER,

AMERICAN GYMNAST

"C'est ce que font les abuseurs", ont-ils expliqué. "Tout est centré sur eux. Même lorsqu'ils présentent des excuses, ils continuent de se concentrer sur eux-mêmes - comment ils ont été lésés ou ce qu'ils pensent avoir bien fait - pour essayer de détourner l'attention de la douleur qu'ils ont causée. Ils n'assument pas vraiment la responsabilité de quoi que ce soit". Les agresseurs rejettent la faute sur les autres, m'ont-ils dit. Mais ce n'est pas ce que fait l'amour. L'amour se soucie d'abord du mal fait à l'autre personne. Contrairement à la maltraitance, l'amour n'excuse ni ne minimise les actes répréhensibles." 

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(Rachael Denhollander, What Is a Girl Worth?: My Story of Breaking the Silence and Exposing the Truth about Larry Nassar and USA Gymnastics)

MARINE PERICHON, 

GYMNASTE RHYMIQUE SUISSE

'Nous étions constamment insultées et de manière agressive... tu n'es qu'une m..., t'es grosse, tu ne sers à rien, t'es nulle, débile, t'es handicapée mentale... "

KAREN LEACH,

IRISH SWIMMER

S'il était seule avec moi dans une pièce, il fermait la porte à clé ou la bloquait, mais je ne pouvais pas en sortir.

Il faisait ce qu'il voulait de moi jusqu'à ce qu'il ait fini, comme il disait, de "vérifier mon corps". Il disait que tout cela était lié à la progression de ma natation et que j'étais coincée là jusqu'à ce qu'il me dise de partir.

SARAH ABITBOL,

CHAMPIONNE FRANCAISE DE PATINAGE

'll profitait de venir dans la nuit quand je dormais avec mes peluches et me réveillait avec sa lampe torche..'

PAUL STEWART,

ENGLISH FOOTBALLER

"Un jour, en voyageant en voiture, il a commencé à me toucher. J'étais terrifiée, je ne savais pas quoi faire, j'ai essayé de dire à mes parents de ne pas le laisser entrer mais je n'avais que 11 ans..."

"A partir de là, ça a évolué vers des abus sexuels sur moi, il disait qu'il tuerait ma mère, mon père, mes deux frères si je soufflais un mot à ce sujet. Et à 11 ans, vous croyez ça."

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